Corail Artefact

Un projet art-science-industrie-éducation pour sauver les barrières de corail.

Fort de son intuition et guidé par son approche sociétale de l’art, l'artiste Jérémy Gobé imagine le projet Corail Artefact : une solution globale - art, science, industrie et éducation - l'objectif étant de lutter contre la disparition des coraux. Pour ce faire, il crée un fonds de dotation et une entreprise afin de développer les recherches (artistiques, scientifiques et industrielles) et les actions de sensibilisation (auprès des scolaires et du grand public) du projet.

S'inspirer de la nature pour répondre à nos problématiques contemporaines.

Les récifs et barrières de coraux longent plus de 150 000 kilomètres de côtes dans plus de 100 pays et territoires. La plus grande et la plus connue de ces formations, la Grande Barrière, au large des côtes australiennes, s’étend sur quelques 2000 km. Les récifs coralliens réduisent considérablement les dommages dus aux tempêtes et ouragans, de même qu'ils absorbent l'énergie dévastatrice des tsunamis.

Des matériaux écologiques

Le béton est responsable à lui seul de 5 % des émissions de CO2 annuelles mondiales. La pêche à la dynamite a causé la destruction de nombreux récifs. Le sable utilisé dans les matériaux de construction est souvent prélevé dans les fonds des mers et sur les littoraux, accentuant la dégradation de l’ensemble et favorisant la montée des eaux. Jérémy Gobé et ses partenaires développent des matériaux écologiques, constructibles et submersibles afin de créer un support permettant au corail de se régénérer là où il a été détruit.

Objectif

À l'aide de matériaux innovants, développer une solution globale afin de restaurer les barrières de corail à travers le monde : protéger les zones impactées (création de réserves marines protégées), réaliser l'étude des récifs à l'aide de nouvelles technologies (scan 3D, photogrammétrie, etc.), identifier et valoriser les ressources locales (fibres végétales, déchets industriels organiques, etc.), implanter nos ateliers afin de produire localement nos matériaux en créant ainsi des emplois, en résumé : déployer nos technologies sur les territoires à restaurer en fixant les populations et en réduisant le bilan carbone.